Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, fait partie des zones touchées par les récentes crises en République Centrafricaine. Grâce aux divers appuis fournis par les acteurs humanitaires œuvrant dans la région, la situation d’insécurité alimentaire s’est améliorée à Bambari et dans certaines villes de la préfecture de la Ouaka. Cependant, la situation reste préoccupante dans d’autres localités, notamment les sous-préfectures de Kouango, Bakala, et Ippy, où les niveaux d’insécurité alimentaire demeurent élevés.

Cette situation s’explique par la mobilité des hommes armés dans et autour de certaines localités et les attaques des OSP sur les positions des groupes armés, créant des mouvements de populations de la zone de chocs vers d’autres zones (Ippy, Maloum, etc.). Les résultats de l’analyse IPC d’avril 2024 pour la préfecture de la Ouaka montrent que 112 878 personnes (soit 25 %) sont en phase 3, et 22 318 personnes (soit 5 %) en phase 4, soit un total de 135 196 personnes (soit 35 %) en phase 3+.

Cette situation est due à la persistance de l’insécurité dans la préfecture, impactant négativement la capacité productive des ménages ainsi que leurs moyens d’existence. S'ajoutent à cela l’impraticabilité des routes dans la région et les effets du changement climatique. En conséquence, on observe une baisse de la production agricole, des difficultés d’accès aux marchés, et une hausse des prix des denrées alimentaires (locales et importées) et non alimentaires.

Il faut noter que le sous-cluster de Bambari couvre les sous-préfecture de Bakala, Kouango, Grimari, Ippy et Bambari.